Ligue 2 : les enjeux de la 33e journée | OneFootball

De la course au maintien à celles pour la montée et les barrages, plusieurs enjeux entourent la 33e journée de Ligue 2 ce vendredi 2 mai.

On commence à y voir (légèrement) plus clair en Ligue 2. À deux journées de la fin de saison, on connaît effectivement deux données sur l'issue de l'exercice. Premièrement, que le SM Caen évoluera la saison prochaine en National. Lanterne rouge depuis de longues semaines, le club normand a définitivement acté sa relégation en troisième division le 18 avril dernier, lors de la claque reçue au stade Michel-D'Ornano contre Martigues (0-3). Deuxièmement, et à l'opposé total du classement, on est désormais certains que le FC Lorient va évoluer la saison prochaine en Ligue 1. Le week-end dernier, en dominant ... Caen (4-0) au Moustoir et en profitant de la défaite du FC Metz (3e) à Pau dans le même temps (1-2), les Merlus ont officialisé leur retour dans l'élite un an seulement après leur relégation.

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Lorient et le Paris FC au septième ciel ?

La promotion assurée, les hommes d'Olivier Pantaloni ne veulent pas en rester là. Le nouvel objectif ? Remporter le titre de champion de France de Ligue 2 durant cette 33e journée. Pour de vrai, cette fois-ci. Le précédent (et unique) remonte à 2020. En tête au moment de l'arrêt du championnat au mois de mars en raison de l'épidémie de Covid, le FCL avait alors été décrété champion. Dans l'indifférence générale. En déplacement à Ajaccio ce vendredi 2 mai (20h), Lorient pourrait soit s'en rapprocher, soit l'acter définitivement. Tout dépendra du résultat du Paris FC à Martigues dans le même temps. Deuxième à trois points de son rival morbihannais, le PFC aura la tête occupé par un autre objectif : celui de la montée.

À deux journées de la fin de saison, le club de la capitale possède quatre unités de plus que Metz. Qu'importe le résultat des Grenats contre Rodez, le groupe de Stéphane Gilli validera sa montée s'il l'emporte dans le sud de la France. Un nul pourrait aussi faire ses affaires si le FCM est aussi tenu en échec par le RAF. Sur la troisième marche du podium, Metz va de son côté devoir faire le boulot contre le club aveyronnais tout en espérant que le PFC trébuche à Martigues pour s'en rapprocher et tout jouer sur la dernière journée dans une semaine. Car les Grenats de Stéphane Le Mignan veulent à tout prix s'éviter de périlleux barrages, qui les conduiront à disputer une manche sèche face au vainqueur du duel entre le quatrième et le cinquième, avant un aller-retour contre le seizième de Ligue 1. Un parcours du combattant.

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Dunkerque sous pression, trois équipes rêvent des barrages

Dans tous les cas, Metz ne peut plus être rattrapé au classement et est au moins certain de prendre cette voie des barrages. En revanche, rien n'est fait pour l'USL Dunkerque. Longtemps à la lutte avec Lorient, le Paris FC et le club lorrain pour la montée directe, l'équipe de Luis Castro a lâché prise ces dernières semaines en même temps qu'elle a mené sa barque jusqu'en demi-finale de la Coupe de France. Quatrième avec 54 points, la voilà désormais sous pression. Et c'est une véritable finale qu'elle s'apprête à disputer ce vendredi, avec la réception de Laval, sixième à cinq points. Un nul lui assurerait pour de bon sa place pour les barrages. Mais à quelle position ?

Car juste derrière, Guingamp pousse. Cinquième, l'En Avant ne compte que trois points de retard au moment d'affronter Bastia au Roudourou. Pour rappel, la quatrième place permet à l'équipe concernée d'accueillir le premier barrage face au cinquième. Une étape que Laval, situé deux points derrière le club breton, n'a donc pas renoncé à prendre part avant son voyage dans le nord. Ni même Annecy. Septième, la formation de Laurent Guyot n'est qu'à trois longueurs derrière Sylvain Ripoll et sa troupe et se trouve dans l'obligation de l'emporter à Clermont.

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Peur sur l'Auvergne

Clermont, là même où tout le monde retient son souffle. Avant de recevoir l'équipe de Haute-Savoie au stade Gabriel-Montpied, le CF63 est dans de sales draps. Relégué depuis la Ligue 1 l'été dernier, le club auvergnat occupe la dangereuse dix-septième place, avec deux points de moins que le barragiste Martigues et six sur le premier non-relégable, le Red Star. Une semaine après son nul en Ile-de-France (1-1), le groupe de Sébastien Mazeyrat est quasiment certain de ne plus pouvoir se sauver directement. C'est donc du côté du stade Francis-Turcan qu'il aura un oeil. Car en cas de défaite ou nul contre Annecy et de victoire de Martigues face au Paris FC, Clermont rejoindrait officiellement Caen en N1.

Le FCM, opposé au PFC donc, rêve encore de se maintenir directement. Le promu des Bouches-du-Rhône sera attentif à ce qu'il se passe en Auvergne, mais aussi à Caen, où va se produire le Red Star. L'équipe de Grégory Poirier, quinzième, possède quatre points de plus que son rival martégal. Pour les cardiaques, les soirées seront beaucoup plus tranquilles au stade de la Licorne pour Amiens-Pau et au stade des Alpes pour Grenoble-Troyes. Soit autant d'équipes qui n'ont plus rien à jouer, si ce n'est de terminer le plus haut possible.

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