Ligue des champions : jouer le Real Madrid ne « rend pas heureux » | OneFootball

Pour la quatrième saison consécutive, le Real Madrid et Manchester City vont s’affronter en phase à élimination directe de la Ligue des champions. Dans l’imaginaire collectif, on a tendance à croire que c’est davantage un mauvais tirage pour les Madridistas que pour les Citizens.

Or, les faits vont en faveur de l’équipe de Carlo Ancelotti. Depuis 2022, il s’avère que c’est bien l’Italien qui a pris le meilleur sur son homologue espagnol Pep Guardiola. Il y a trois ans, le Real, emmené par Karim Benzema, était parvenu à l’emporter au bout du suspense, dans un double confrontation légendaire. L’année suivante, cette fois-ci en demi-finale, le club anglais avait pris sa revanche avec panache – en récitant son football à l’Etihad et une victoire 4-0.

Mais, la saison dernière, c’est de nouveau le Real Madrid qui a réussi à se qualifier, brandissant ensuite la Coupe aux grandes oreilles aux dépens du Borussia Dortmund (2-0).

Real Madrid – Manchester City : le nouveau « classique » européen

À chaque fois, cette affiche débouche sur de superbes rencontres. En 2025, nul doute que nous aurons le droit à un scénario probablement rocambolesque. Mais, surtout, ce sera l’occasion une quatrième fois de comprendre que ces Madridistas n’ont aucun complexe d’infériorité à avoir. Comme l’a révélé MARCA vendredi, le vestiaire d’Ancelotti aurait montré les crocs en expliquant que leur adversaire « sera aussi heureux ».

Cela signifie que les Citizens ne sont absolument pas satisfaits de devoir jouer contre le Real. Et, c’est logique au regard du récent passif. Ancelotti a dit plus tôt cette semaine que son équipe n’aimait pas jouer Manchester City, avant d’affirmer que ce sera tout de même compliqué pour les deux formations.

Quoi qu’il en soit, c’est le football de haut niveau, ça ne pardonne pas, mais nul doute que Kylian Mbappé et ses coéquipiers seront prêts pour donner le maximum et montrer qu’il faut toujours craindre le club le plus titré de la compétition.

Eliott Lafleur