Míchel, entraîneur de Girona : « Fede Valverde est le meilleur latéral au monde actuellement » | OneFootball

Le Girona de Míchel reste sur une victoire et quatre défaites lors de ses cinq derniers matchs de championnat Il doit stopper l’hémorragie s’l veut rester dans la course aux places européennes.

Après une saison 2023-24 extraordinaire ponctuée par une qualification en Ligue des champions, l’équipe catalane est rentrée dans le rang et pointe actuellement à la 11ème place. Avant d’affronter le Real Madrid dans la capitale, Míchel a répondu aux questions de la presse.

Qu’attendez-vous du match contre le Real Madrid ?

Míchel : C’est un match très compliqué, ils sont dans une bonne période. Il est vrai que lors des derniers matchs de championnat, ils n’ont pas gagné, mais ils ont été plus proches de la victoire que de la défaite. L’autre jour, contre Osasuna, avec dix joueurs, Vinicius a eu trois ou quatre occasions nettes de marquer. Nous devrons faire un grand match en défense.

Dans notre tête, nous voulons être le protagoniste du jeu, mais il y aura des moments où nous devrons faire preuve d’une concentration impressionnante en défense, aussi bien dans la défense des espaces que lorsque nous avons le ballon.

Le Real Madrid est une équipe qui, si elle fait trois ou quatre passes vers l’avant, est impossible à arrêter. C’est pourquoi nous devrons jouer le match de l’année et ils devront être en dessous de leur niveau, c’est certain ».

Vous signez le match nul ?

Míchel : « Non. Avant de jouer, je ne pense jamais à perdre des points. Je prépare toujours les matchs pour les gagner. Je sais que c’est difficile et que le Real Madrid est le grand favori, mais je ne pense jamais que nous ne pouvons pas gagner. Nous pouvons faire un grand match et dans le football, les choses se passent, il est possible de gagner les trois points ».

Míchel et son Girona ont été la sensation de la saison dernière en Liga (Photo by Alex Caparros/Getty Images)

Différence par rapport à l’année dernière

Míchel : « Dans ma tête, il y a ce qui s’est passé l’année dernière. Je pensais aller gagner et donner un grand coup à la Liga et ils m’ont remis à ma place. Mais c’est normal, c’est toujours plus difficile de battre le Real Madrid au Bernabéu. Mais je ne compare pas les déplacements les uns avec les autres.

La réalité est que je dois préparer le match sans penser au classement, la difficulté sera grande parce qu’ils sortent d’un match de Ligue des champions très important, dans lequel ils étaient à un haut niveau et leur motivation et leurs sensations étaient très bonnes.

Nous sortons d’un match qui nous a inquiétés. Contre Getafe, nous avons fait de bonnes choses, mais nous devons faire un grand match. Nous devons donner le meilleur de nous-mêmes sur le terrain. Voyons si nous pouvons obtenir un résultat positif ».

Quel sera votre style de jeu ?

Míchel : « Nous ne pouvons pas perdre le ballon avec beaucoup de gens qui regardent vers l’avant. Nous devons presser de l’arrière vers le haut, et non l’inverse, car nous n’attraperons pas les joueurs adverses. Vinicius, Rodrygo, Valverde, qui est selon moi le meilleur latéral au monde à l’heure actuelle, et Mbappé sont des joueurs qui sont très difficiles à arrêter lorsqu’ils ont de l’espace. Nous devons chercher à presser de l’arrière vers l’avant, sinon il sera impossible d’arrêter ces joueurs ».

Míchel se préoccupe uniquement de son adversaire et son équipe, pas des arbitres

Controverse sur l’arbitrage

Míchel : « Mon souci, c’est Mbappé, Vinicus, Rodrygo, Brahim, qui peut jouer au milieu de terrain à la place de Bellingham, Valverde…. Ce qui me préoccupe, c’est le Real Madrid. Nous devons faire en sorte que l’arbitrage ne soit plus sous les feux de la rampe. Il y a toujours des controverses et des situations pour ou contre, mais c’est un travail très difficile.

Il faut se concentrer sur ces joueurs, qui sont des joueurs de classe mondiale, et je dois me concentrer sur la façon de les arrêter et de faire en sorte que l’équipe donne le meilleur d’elle-même. Peut-être que même si nous ne donnons pas le meilleur de nous-mêmes, si Madrid donne le sien, nous ne pourrons pas gagner. Mais cela nous aidera à grandir.

C’est très important et encore plus maintenant qu’il y a des doutes, et même moi j’ai des doutes parce que je suis ici depuis trois ans et demi avec le même style et je doute que ce soit le bon en ce moment.

Parce que nous sommes l’une des pires équipes en termes de pertes de balle. Nous devons améliorer ce concept, comment sortir avec le ballon sans être une équipe qui souffre, comme cela nous est arrivé tout au long de la saison.

Míchel en discussion avec Carlo Ancelotti (Photo by Alex Caparros/Getty Images)

Le Real Madrid est presque numéro un dans toutes les statistiques, avec le FC Barcelone, et nous sommes aussi parmi les meilleurs en termes de possession de balle, mais nous sommes les pires en termes de pertes de balle qui se soldent par des occasions nettes pour nos adversaires. C’est quelque chose que nous devons améliorer et c’est pour cela qu’il y a des doutes.

Nous devons d’abord nous préoccuper de nos adversaires. Nous allons nous retrouver dans un scénario où la principale préoccupation est le Madrid, la deuxième est le style de jeu de Girona et il n’y en a pas de troisième. Je ne m’inquiète pas de l’arbitrage, je ne m’inquiète pas qu’ils ne soient pas les protagonistes parce que les protagonistes doivent être les joueurs sur le terrain ».

La nécessité pour le Real Madrid de gagner en Liga et l’absence de Bellingham

Míchel : « Les Madrilènes n’ont pas gagné depuis trois matches en Liga et ce sera un match important, ils doivent gagner. La perte de Bellingham est importante, c’est l’un des cinq meilleurs joueurs au monde. Mais il a un remplaçant et ils ont un niveau très élevé.

Quand je regarde l’adversaire, je m’attends toujours à ce qu’il donne le meilleur de lui-même. Je suis sûr qu’ils sont prêts à jouer mercredi-dimanche, mais je ne sais pas dans quel état ils seront.

Je m’attends toujours à ce qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes parce que c’est ce à quoi je dois penser pour préparer le match et pour que le joueur ait le sentiment que les choses qui ont été préparées se produisent ».

Gjon Haskaj