OM : Longoria sort du silence pour la première fois après son coup de sang | OneFootball

Pablo Longoria, le président de l'Olympique de Marseille, est sorti pour la première fois de son silence après ses propos contre Auxerre.

Pablo Longoria le savait, il n'allait pas échapper au séisme après ses propos de samedi soir à l'Abbé-Deschamps lors du match entre Auxerre et l'OM : "En 20 ans de carrière, je n’ai jamais vu ce type de choses ! Tout est organisé depuis le jaune de Balerdi (à Angers). C'est de la vraie corruption ! C’est prévu, c’est orienté cette histoire. Il y a penalty sur Merlin, quatre arbitres européens m’ont dit que c’était le cas. Et le plus gros scandale, c’est le carton rouge de Cornelius. C’est un championnat de merde (sic). Si l'OM a une proposition pour la Super League, on part tout de suite !"

"Pas de corruption dans le foot français" clame Longoria !

Si sa sortie a indigné la majorité du football français, l'Espagnol aurait déjà éprouvé des regrets en interne suite à certains mots utilisés. Une tendance qui se confirme ce lundi. Dans des propos accordés à l'AFP, le président de l'Olympique de Marseille est revenu sur ses propos en déclarant : "La forme n’était pas appropriée et ce mot, je le regrette", a-t-il lancé affirmant être chamboulé par "beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles (il) considère que l’OM a été défavorisé". "Je suis très auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même. Tout le monde m’a bien expliqué la signification du mot corruption en français, parce qu’en espagnol, ça a un sens plus large. Attention, ça ne justifie rien. Mais je n’ai jamais de la vie pensé à quelque chose comme des échanges d’argent ou des transactions financières, jamais je ne me permettrais ça" a-t-il ensuite poursuivi.

Enfin, il a conclu : "Je tiens à dire qu’il n’y a pas de corruption dans le foot français. Qu’il y ait des choses qui ne sont pas claires et qu’il faut améliorer, oui. Et c’est ce qui m’énerve énormément. On doit améliorer beaucoup de choses pour éviter la confusion, pour tout le monde. Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment tu arrives à cette colère. Ma première responsabilité, c’est de défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l’OM a été défavorisé. Une chose m'a particulièrement touché, c'est la situation avec Medhi Benatia et la sanction qu'il a subie. Et avec mes collaborateurs, je suis à la vie à la mort. Depuis deux ans, je pose dans les instances la question de l'utilisation de la VAR. En début de semaine dernière, on a encore envoyé un courrier, sans réponse. Il y a trop de choses anormales qui ont été considérées comme normales. Et puis il y a la désignation de Jérémy Stinat. Ça n'est pas à moi de décider qui arbitre les matchs, ça serait aller contre ce que je défends. Mais il faut un peu d'intelligence émotionnelle. Quel que soit le scénario du match, sa désignation allait poser des questions. Toutes ces choses montrent un manque de transparence et de clarté. Et c'est ça qui m'a fait monter, avec l'adrénaline du moment". Des excuses officielles qui ne devraient rien changer à la lourdeur de sa sanction. Pour rappel, c'est probablement une suspension de plusieurs mois qui attend le boss marseillais.

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