« On n’est pas même sûr d’avoir 5 M€ de droits TV la saison prochaine » le président du HAC s’alarme | OneFootball

La Ligue 1 traverse actuellement une crise financière sans précédent, principalement due à l’effondrement de ses revenus issus des droits télévisés. Malgré des performances notables de certains clubs sur la scène européenne, la réalité économique du championnat français est alarmante.

Une chute vertigineuse

Le contrat initial avec DAZN, signé pour la période 2024-2029 à hauteur de 400 millions d’euros par an, a rapidement montré ses limites. Face à des pertes estimées à 250 millions d’euros dès la première saison, DAZN a cherché à renégocier les termes de l’accord, invoquant notamment des problèmes de piratage et un manque de coopération de certains clubs. Un nouvel accord a finalement été trouvé, mettant fin à l’exclusivité de DAZN et permettant à la Ligue de Football Professionnel (LFP) d’explorer d’autres partenariats ou de lancer sa propre chaîne.

Cependant, le montant global des droits TV a chuté à environ 500 millions d’euros par an, bien en deçà des 700 millions espérés. Après déduction des charges, les clubs se partagent environ 230 à 240 millions d’euros, une somme insuffisante pour couvrir leurs besoins financiers.

Le président du HAC s’exaspère

Quatre jours après cet incroyable maintien décroché sur la pelouse de la Meinau et cette panenka d’Abdoulaye Touré qui restera à jamais gravé dans l’histoire du HAC, Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer ont tiré le bilan de la saison qui vient de s’écouler tout en se projetant sur l’avenir proche du club doyen. La question des droits TV est alors tombée sur la table… le président du HAC en a profité pour clarifier la délicate situation qui allait s’abattre sur les clubs de Ligue 1.

« On est un championnat mineur. On est en-dessous du Portugal, de la Hollande. On n’est pas même sûr d’avoir 5 M€ de droits TV la saison prochaine »