le11
·01 de março de 2025
PSG – LOSC : Meunier et André dépassés, Mbappé pour l’honneur – les notes du match
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·01 de março de 2025
Tombé sur bien plus fort que lui, le LOSC n’a pas eu grand-chose à faire face à un PSG bien supérieur (4-1), et ce malgré l’apport intéressant des entrants, ce samedi soir. De 2 à 6, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 23e journée de Ligue 1.
Entrés à la pause, Hakon Haraldsson (6) et Ethan Mbappé (6) n’ont pas eu à subir la première période XXL du PSG et en ont bien profité pour afficher leurs qualités en seconde. Si le premier a été un précieux dans le cœur du jeu afin de favoriser une maîtrise technique inexistante avant la pause, le second a amené sa percussion, sa personnalité et ses prises d’initiatives face à son ancien club. Sa première frappe aurait pu faire mouche (67′), mais c’est bien la seconde qui a poussé à la (légère) faute Donnarumma et débouché sur le but de Jonathan David (4-1, 80′), un autre entrant qui s’est illustré pour sauver l’honneur du LOSC.
Lui aussi face à son ancien club, Thomas Meunier (2) a vécu des retrouvailles cauchemardesques avec le Parc des Princes. En grande difficulté dans la gestion de la profondeur, le latéral belge a été mis au supplice par un Bradley Barcola hyperactif et majuscule. Il aurait même pu être expulsé pour un second carton jaune si Monsieur Letexier avait fait preuve de moins de mansuétude (46′). Globalement, l’ancien du Borussia Dortmund a illustré la fébrilité du secteur défensif du LOSC – surtout en première période – au sein duquel Lucas Chevalier (4), sans doute pas exempt de tout reproche sur le premier but qui conditionne le récital parisienne (1-0, 6′), aura presque adouci l’addition avec ses sept arrêts, dont un de très grande classe (21′).
Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Au cœur d’un hiver moins abouti sur le plan individuel, Benjamin André (2) a coulé à Paris et son rouleau compresseur. Le capitaine du LOSC, cible prioritaire du contre-pressing parisien parfaitement rodé, est apparu très emprunté à la construction, manquant de justesse technique dans ses transmissions (2′, 12′, 34′). Son apport à la récupération et dans l’équilibre, d’ordinaire si fondamental, n’a cette fois rien pesé, et il a symbolisé bien malgré lui les difficultés nordistes avec et sans ballon.
Alignés à des postes non naturels d’ailiers, Mitchel Bakker (2) – à gauche – et Ngal’ayel Mukau (2) – à droite – sont apparus en grande difficulté. S’ils n’ont pas été aidés par les choix de Bruno Genesio, ils n’ont aussi jamais vraiment existé. À l’image de tout un collectif lillois pris à la gorge par la pression et l’intensité parisienne, les deux ont affiché un énorme déchet technique en étant très peu trouvé par leurs coéquipiers. Notamment pour le Néerlandais, sorti dès la pause avec 21 ballons touchés.
Enzo PAILOT
Chevalier (4) – Meunier (2), Diakité (3), Alexsandro (3), Gudmundsson (3) – André (2), Bentaleb (3) – Mukau (2), Angel Gomes (3) puis Mbappé (5), Bakker (2) puis Haraldsson (6)- Akpom (3)
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport