Le Petit Lillois
·11 de março de 2025
Quel avenir pour Jonathan David (LOSC) ? Le destin lui offre l’opportunité de « partir en légende »

Le Petit Lillois
·11 de março de 2025
De passage en conférence de presse ce mardi, veille de la réception du Borussia Dortmund lors d’un huitième de finale retour de Ligue des Champions, Jonathan David a été interrogé sur son avenir. Sa réponse a peut-être été brève, mais le match à venir sera significatif.
Cela fait déjà bientôt cinq ans que Jonathan David (25 ans) posait ses valises à Lille, au Domaine de Luchin, avec l’étiquette de « star en devenir ». Les attentes autour de lui, il les a rapidement confirmées sur le pré, atteignant un à un de sacrés objectifs collectifs et individuels chez les Dogues. Acteur du titre de champion de France puis de la victoire dans le Trophée des Champions en 2021, d’une épopée en quart de finale d’une compétition européenne en 2024, il est devenu le troisième meilleur buteur (dépassant les 100 buts) de l’histoire du LOSC au cours de la saison en cours. De jeune talent à talent confirmé au profil affirmé, de jeune garçon à homme sûr de ses forces et fort de ses convictions, le Canadien n’est plus la même homme qu’à son arrivée. L’ambition, elle, est toujours là.
Le temps file. Les exploits défilent, et Jonathan David arrive à expiration de son contrat avec le LOSC. Signé en 2020, il prend fin en juin prochain après cinq saisons dans le nord de la France. Ambitieux, il aspire sans doute à plus grand, mais n’a rien dévoilé ce mardi. De passage en conférence de presse afin d’introduire la réception du Borussia Dortmund (mercredi, 18h45), c’est un match retour de huitième de finale de Ligue des Champions, il n’a pas souhaité donner de scoop en plein cours d’exercice : « Comme j’ai pu le dire par le passé, je pense que ma réponse sera dite en fin de saison. Aujourd’hui, j’aimerais rester sur le match et se concentrer sur le match », a-t-il ainsi souhaité.
Muet ce jour, il ne l’a pas été ces dernières semaines. Lors des fêtes de fin d’année, il crevait déjà l’abcès dans la presse régionale : « On parle et, après, aucune décision n’est prise. On est en train de parler. […] La porte n’est jamais fermée. C’est du 50-50 », créant une certaine émulation autour de son cas en décembre. Ce ratio disparaissait des discussions quelques mois plus tard : « Tout le monde apprendra ma décision en temps voulu, c’est-à-dire en fin de saison. Je ne me prononcerai pas avant. Je veux, d’abord, bien finir ma saison », lâchait-il en février, version confirmée ce mardi.
Dans ce même entretien accordé au Onze Mondial, Jonathan David se projetait cependant différemment sur la suite des événements : « J’ai remporté deux titres avec le LOSC, et ça, c’est quelque chose d’exceptionnel pour moi. Ensuite, avoir atteint la barre des 100 buts avec le LOSC, c’est aussi exceptionnel. Je suis au club depuis cinq ans, c’était un objectif à remplir. Maintenant, je veux finir le plus haut possible. Et pourquoi ne pas partir en légende ? », lançait-il.
Si Jonathan David est déjà considéré comme une légende par certains anciens pensionnaires du LOSC, comme Ludovic Obraniak, cette « fausse » interrogation pourrait trouver ses réponses ce mercredi, à l’occasion de la réception du Borussia Dortmund. Quoi de mieux pour écrire sa légende, voire la conclure, que marquer de nouveau de son empreinte l’histoire de son club ? Le Canadien pourrait atteindre ce nouvel objectif en permettant au LOSC de se hisser en quarts de finale de la Ligue des Champions : ce serait une grande première dans l’histoire de la formation lilloise.
« Et pourquoi ne pas partir en légende ? » : cette tirade résonne avec intensité. Devenu légendaire, il le sera certainement demain (mercredi), peu importe le dénouement alors que seules trois générations (lui deux fois) de Dogues sont parvenues à atteindre les 8es de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Il serait ensuite temps de partir ? Seul Jonathan David a la réponse à cette question, mais il aura peut-être, en quelque sorte, fini le jeu appelé LOSC en cinq saisons. Cela en fait des heures la manette en main.
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