le11
·18 de janeiro de 2025
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·18 de janeiro de 2025
C’est ce que l’on peut appeler une colère froide. Très marqué après la défaite du RC Lens contre le PSG (1-2), samedi à l’occasion de la 18e journée de Ligue 1, Will Still n’a pas marché ses mots à propos de l’arbitrage, de son adversaire et surtout de son équipe, coupable de ne pas progresser assez vite à ses yeux.
« C’est frustrant. Le résultat est assez simple. On a fait de bonnes choses, des choses intéressantes mais à un moment donné ça ne suffit plus. Quand on est dans un temps fort, on doit marquer des buts. On est soit hors-jeu, soit attentiste sur des situations de centres. Tu as l’impression que l’histoire se répète chaque fois. Le premier but de Paris, je ne sais pas s’il y a faute. Les Parisiens diront qu’il n’y a rien. Les Lensois diront qu’il y a faute. C’est le débat éternel. Si c’est dans l’autre sens, il y a faute, on ne va pas se mentir. Tu dois aussi accepter une qualité individuelle adverse avec des millions et des millions investis dedans. Ils ont trois vraies situations et mettent deux buts, dont une barre rentrante. Chapeau à eux. Quand tu donnes à Paris l’occasion de te faire mal, ils vont te faire mal. On l’a fait deux fois, ils ont fait mal deux fois. »
« On a envie de battre les équipes au-dessus de nous, mais on n’est pas capables de le faire. Tu es en maîtrise sur quasiment la totalité du match. Tu fais une erreur, une deuxième erreur. La différence est qu’on ne tue pas l’adversaire. C’est une question de qualité, de réalisme. À un moment donné, il faut passer un cap. On est là où on doit être si on n’est pas capables d’éviter ce genre d’erreur. A chaud, je n’ai rien dit aux joueurs. On se parlera quand on se retrouvera à l’entraînement. On a fait de bonnes choses mais il faut être encore plus exigeant. C’est ma quatrième saison en France. Perdre ce n’est pas mon truc. Certains diront que je suis une pleureuse, je m’en fous. Je ne suis pas un très bon perdant, surtout dans ce genre de conditions. Tu mets tout ce qu’il faut en place, ça marche et sur trois détails tu perds le match. »
« On a des profils d’attaquants qui sont complémentaires pour jouer ensemble. La défense a cinq était plus que cohérente, avec trois milieux qui sont bons dans le travail qu’ils peuvent faire dans ce système. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport
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