Robert Pires répond à Aurélien Tchouaméni sur la cadence soutenue des matches : « A mon époque c’était la même chose… » | OneFootball

« Il faut prendre en considération la santé des joueurs. Ce n’est pas parce qu’il y a beaucoup plus de matches que les matches vont être de meilleure qualité. Avant la quantité, c’est la qualité qui doit primer. Après, je ne suis pas là pour me plaindre, parce que c’est ce qu’on a toujours rêvé de faire, jouer des matches, jouer dans des grands stades, des grands publics… mais forcément, quand on est dans ce système-là, c’est sûr que des fois on aimerait peut-être avoir une semaine de repos, ou quelque chose comme ça. Je pense que c’est une discussion qu’on doit avoir entre les instances du football et les acteurs du jeu, pour essayer de trouver une solution commune ».

« A mon époque c’était la même chose… En fait, il y a une chose qu’on ne peut pas faire quand on est footballeur professionnel, c’est qu’on n’a pas le droit de se plaindre. Bah non… On peut discuter, on peut trouver des solutions, on peut aller voir les instances, l’UEFA, la FIFA… Après, tu peux discuter avec ton entraineur en lui disant ‘je suis un peu fatigué’. Ou même l’entraineur, s’il sent que tu es un peu fatigué, il peut te mettre sur le banc, au repos, il n’y a aucun problème. Mais nous, non, se plaindre, c’est interdit. Nous, on jouait tous les trois jours aussi… Quand je jouais à Arsenal, c’était non-stop quoi… Non-stop ».

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