Le Petit Lillois
·11 de abril de 2025
« Six matchs, six finales » : Comment Bruno Genesio compte-il déjouer l’historique malheureux du LOSC lors des sprints finaux ?

Le Petit Lillois
·11 de abril de 2025
La vingt-neuvième journée de Ligue 1 débute ce vendredi pour les 18 clubs engagés en Ligue 1. Il reste six matchs pour atteindre l’objectif fixé dix mois plus tôt, de quoi véritablement lancer le sprint final : discipline dans laquelle le LOSC ne brille pas ces dernières années.
Il n’est plus possible d’y échapper : les 18 clubs de Ligue 1 entrent véritablement dans ce que l’on appelle plus communément le sprint final ce vendredi, avec la vingt-neuvième journée de Ligue 1. Il en reste six, dont cette dernière, et les enjeux sont nombreux à tous les étages. Entre l’Olympique de Marseille (2e, 52 pts) et le LOSC (7e, 47 pts), six clubs se battent pour les trois places restantes (le PSG occupe la première), pour disputer la prochaine édition de la Ligue des Champions.
Pleinement engagé dans cette lutte, dans laquelle ses hommes sont actuellement les moins bien lotis, à l’arrière du peloton, le club lillois n’est pas historiquement le mieux armé. Si on regarde ce qui a été fait ces trois dernières saisons, il a toujours manqué de jus dans le sprint final. Paulo Fonseca ou Jocelyn Gourvennec, c’est du pareil au même.
Cette saison, c’est au tour de Bruno Genesio de déjouer cette mauvaise dynamique. Comment ce dernier appréhende-t-il le finale de cette course effrénée ? Et bien… il fait comme si elle n’existait pas : « Justement, j’essaie de ne pas en parler, avouait-il avec le sourire ce jeudi, en conférence de presse. C’est la meilleure manière de ne pas l’ancrer dans les têtes. Mais oui, bien sûr que j’ai regardé tout ça. Je suis remonté même après la dernière saison (2021-2022) où le LOSC était qualifié en huitièmes de finale de la Champions League. Je sais tout ça, j’essaie de l’occulter et surtout, j’essaie de transmettre de bonnes ondes à mes joueurs », confiait ainsi le technicien lillois.
Deuxième stratégie, se focaliser uniquement sur l’opposition à venir : « Le match que l’on doit préparer, c’est celui qui arrive. Il ne faut surtout pas se projeter sur ces six matchs, ni se demander combien de matchs on doit gagner sur les six ? Quels sont les éventuels résultats qui pourraient nous arranger entre Monaco et Marseille, entre Strasbourg et Nice, puis Lyon ? Est-ce que Lyon va gagner ou est-ce qu’il vaut mieux qu’ils fassent match nul ou qu’ils perdent tel match ?
Tout ça, ce sont des suppositions, des supputations, qu’on doit laisser de côté. Nous, on doit s’occuper de nous. Ce qu’on maîtrise, c’est notre jeu, c’est ce qu’on doit améliorer dans notre jeu. Nos matchs, globalement, même si on n’a pas été flamboyants à Lyon, je ne pense pas qu’on méritait de perdre. En tout cas, à mes yeux, ils (les Gones) n’ont pas fait beaucoup plus que nous pour l’emporter. Ils ont été efficaces, on l’a été un peu moins, et on voit que l’efficacité au très haut niveau, c’est ce qui compte », lâchait ainsi Bruno Genesio, bien décidé à ce que son animation offensive soit la clef de la copie rendue par le LOSC à Toulouse samedi (19h).