« Un match comme les autres » : les déclarations de Jonathan David avant LOSC – Borussia Dortmund | OneFootball

Opposé au Borussia Dortmund ce mercredi (18h45) en huitième de finale de Ligue des Champions, le LOSC met en jeu son destin européen. Il s’agit pourtant, aux yeux de Jonathan David, d’un match comme un autre.

Il y a plus de vingt ans, les supporters lillois voyaient leur club renouer avec l’élite puis découvraient, dans la foulée, la Ligue des Champions pour la première fois de leur histoire. Cette histoire s’écrit encore sous nos yeux, vingt ans plus  tard. À la lutte avec le Borussia Dortmund en huitième de finale, le LOSC a rendu une copie prometteuse au Signal Iduna Park, parvenant à résister à son adversaire (1-1) en terres hostiles. Ses hommes ont désormais les cartes en main pour, devant leur public, atteindre le tour suivant. Les quarts de finale ? Cela serait une première dans le Nord.

Du haut de ses 25 ans, Jonathan David possède déjà une expérience considérable. Il y a quatre ans, lors de la saison 2021-2022, il vivait déjà un rendez-vous de ce genre avec la réception de Chelsea. C’est ainsi, alors que son influence sur la rencontre aura évidemment son importance, qu’il affichait un calme déconcertant lors de son passage devant la presse mardi : « Rien ne change dans notre préparation. Tous les matchs, on les a abordés avec beaucoup de confiance, très tranquillement. On sait que l’on a une équipe de qualité qui peut performer dans les matchs de ce genre. C’est ça qui nous rend confiants », confiait-il devant les médias.

Dans la continuité de ses propos, il ne semble pas se mettre de pression avant le coup d’envoi de ce choc qui pourrait être la rencontre la plus importante de la saison : « Marquer l’histoire ? On ne pense pas trop à ça. C’est du moins mon cas, personnellement. Après, bien sûr, c’est un match important pour le club, pour tout le monde. Mais après, pour moi, tous les matchs restent importants. C’est un match comme tous les autres matchs, qu’on veut gagner et qu’on va essayer de gagner », lâchait le Canadien, qui s’apprête donc simplement à affronter Angers, pas Dortmund.

Un statut en évolution

Capable de se hisser parmi les huit premiers de la phase de ligue, arrachant ainsi une qualification directe en huitièmes de finale de Ligue des Champions, le LOSC a également tenu tête au BvB en Allemagne avec un résultat engrangé (1-1). Ces performances alimentent les débats, donnent de la confiance, au point que les Lillois sont perçus par certains comme étant les favoris de ce match retour programmé à Lille. Cette vérité, Jonathan David la balaye d’un revers de main : « Non, je ne crois pas. Je le rappelle, ce sont les finalistes de la Champions League l’année dernière. C’est une équipe avec beaucoup d’expérience, qui est habituée à des moments comme ça, à des matchs comme ça. Alors, pour moi, on ne part pas favori », tenait-il à rappeler.

Jonathan David enchaînait : « C’est une équipe qui a su mettre son jeu en place très rapidement, qui nous a mis sous pression pendant quasiment toute la première mi-temps. On a ensuite mis notre jeu en place. On a su leur poser des problèmes avec notre intensité, mais c’était accroché. »

Double-confrontation, ça les connaît

Quatrième de Ligue 1 à l’issue de la saison dernière, le LOSC s’est qualifié pour la Ligue des Champions par le biais des tours préliminaires. Le Fenerbahçe puis le Slavia Prague sautaient un à un pour laisser une place aux Dogues, place qu’ils sont allés chercher avec brio alors qu’aucune formation hexagonale n’avait plus réalisé cette performance depuis Monaco en 2017.

Ces premiers tours, disputés au cœur de l’été, ont été un bon entraînement dans l’appréciation de cette double-confrontation contre Dortmund : « Ces matchs en début de saison, je pense que ça nous a aidés parce que ça nous a directement mis dedans. Ce sont des matchs couperets que tu ne peux pas perdre, lâchait le Canadien. Je pense aussi que le contexte change. On a déjà fait un parcours qui, je pense, est exceptionnel. Alors sur ce point de vue-là, le contexte est différent. On a déjà de la confiance », concluait-il ainsi.