Chotard, Ferri, Savanier : une dernière à l’image de leur saison | OneFootball

La page se tourne sur une saison cauchemardesque pour le Montpellier Hérault SC, conclue par une ultime sortie insipide à La Beaujoire. Un match sans relief, symbole criant d’un exercice raté de bout en bout. Parmi les onze joueurs alignés d’entrée par Zoumana Camara face au FC Nantes, trois noms cristallisent particulièrement les regrets d’un public meurtri : Joris Chotard, Jordan Ferri, et Téji Savanier. Le dernier pour sa défense n’aura eu droit qu’à 45 minutes avant de sortir pour un pépin physique.

Des figures emblématiques, des cadres du vestiaire, mais aussi des symboles d’une saison sans âme. Eux qui, par le passé, ont tant représenté les couleurs pailladines avec fierté, ont semblé éteints, désengagés, presque absents lors de ce dernier acte. Comme tout au long de cette saison qui verra le MHSC basculer dans l’enfer de la Ligue 2.

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Difficile de ne pas pointer la responsabilité de ce trio. Leur influence sur le jeu, censée guider les plus jeunes et stabiliser l’équipe, s’est évaporée au fil des mois. Une absence de leadership criante, particulièrement perceptible lors des moments clés de la saison. Bien sûr, Joris Chotard bénéficiera sans doute d’un regard un peu plus indulgent, sa saison ayant été marquée par des pépins physiques et des circonstances atténuantes. Mais l’exigence du haut niveau ne fait pas de place pour les états d’âme.

Téji Savanier, capitaine et visage du club depuis plusieurs saisons, aura peiné à incarner le meneur d’hommes que le club espérait. Trop souvent en dedans, parfois agacé, rarement décisif quand il le fallait vraiment. Quant à Jordan Ferri, s’il n’a jamais triché dans l’intensité, son influence sur le jeu aura été minime, loin du niveau attendu pour un vétéran de son calibre. La suite ? Elle s’écrira probablement sans deux des trois. Téji Savanier devrait quitter l’Hérault, tout comme Joris Chotard, chacun vers des chemins bien différents. Seul Jordan Ferri semble aujourd’hui encore concerné par la suite de l’aventure en Ligue 2. Un dossier parmi d’autres d’un été qui s’annonce agité.

Cette triste fin d’époque pour un trio longtemps vu comme le cœur battant de la Paillade laissera forcément des traces. Et un goût amer dans la bouche des supporters.