Laurent Brun : « Là, on est dans autre chose, dans une dimension humaine qui est catastrophique. Le traumatisme est grand » | OneFootball

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·25 October 2024

Laurent Brun : « Là, on est dans autre chose, dans une dimension humaine qui est catastrophique. Le traumatisme est grand »

Article image:Laurent Brun : « Là, on est dans autre chose, dans une dimension humaine qui est catastrophique. Le traumatisme est grand »

Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun s’est exprimé sur le contexte interne aux Girondins de Bordeaux avec le plan social, qui va faire que le FCGB n’aura plus qu’une dizaine de salariés dans l’administratif.

« Il faut quand même déjà une ou deux personnes à la sécurité, club et stade, par rapport aux partenaires… La presse malgré tout, et ce sera peut-être couplé avec d’autres choses. Il faudra aussi quelqu’un pour l’entretien de la plaine… La communication, c’est hyper important, la boutique… Peut-être que dans les clubs amateurs vous avez des bénévoles, au niveau régional il y a des salaires, mais là il faudra le secrétariat, la comptabilité… Oui, on y arrive aux 10-12 personnes. J’espère que certaines personnes en place aujourd’hui vont rester, et je crois que c’est le cas pour au moins trois ou quatre d’entre elles. Tant mieux, je suis très content sur le principe. Après, il faudra peut-être prendre d’autres personnes à l’avenir. Cela fait bizarre, mais comme cela fait bizarre d’avoir un nouveau partenaire qui est une boite d’intérim. C’est annoncé la même semaine où on apprend qu’il y a 90 départs… A un moment donné, dans le timing de la communication et dans la décence, il y a un problème encore. Sur la forme, ça ne passe pas très bien. Effectivement, cela peut aider aussi à recaser certains salariés, c’est possible. Mais je pense que les gens qui vont être licenciés, je leur souhaite de rebondir vite, mais ils vont peut-être aussi avoir besoin d’une période de digestion. Le soufflet émotionnel, c’est toute une vie… on dit que ce n’est que du foot, mais ce n’est pas que ça, c’est beaucoup plus grave que le 4-4-2 qui n’a pas marché ou l’entorse de la cheville… Là, on est dans autre chose, dans une dimension humaine qui est catastrophique. On le voit quand on ferme des usines ou des entreprises. Là, l’entreprise ne ferme pas, mais c’est la même chose, et le traumatisme est grand ».

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