Rennes : Beye dézingue l'état d'esprit du groupe après la défaite | OneFootball

Habib Beye, l'entraîneur du Stade Rennais, s'est montré particulièrement véhément envers ses joueurs après la défaite 2-1 concédée sur la pelouse de Toulouse hier soir.

Habib Beye aura rempli sa mission, mais il aurait sans aucun doute espéré plus. Appelé en début d'année pour remplacer Jorge Sampaoli, l'ancien défenseur reconverti entraîneur devait sauver le Stade Rennais, menacé par la relégation. Grâce à une suite de résultats positifs, les Bretons ont réussi à prendre leurs distances avec la zone rouge pour assurer leur avenir en Ligue 1 l'an prochain.

Hier, le SRFC se déplaçait sur la pelouse de Toulouse de grimper d'une place et d'entrer dans le top 10 en cas de succès au Stadium. Mais finalement, ce sont bien les Violets qui l'emportent 2-1 pour revenir à hauteur de Rennes au classement.

"Avec aucune intensité, aucune intention, aucune envie d'avancer"

Après la rencontre, le boss des Rennais s'est montré très offensif envers une équipe qu'il considère comme "cliniquement morte". Extrait : "Je leur ai dit que j'avais eu une équipe morte, cliniquement morte. C'est un mot fort, mais c'est ça que j'ai eu. Avec aucune intensité, aucune intention, aucune envie d'avancer. Et jusqu'à maintenant, depuis que je suis arrivé, j'ai toujours été très protecteur avec mes joueurs. Et si je dis ça aujourd'hui, c'est parce que ces attitudes-là, je les ai vues contre Lyon" a-t-il pesté.

Il a ensuite poursuivi en se projetant sur les deux derniers matchs à jouer, sans grand enjeu certes, mais qu'il n'entend pas lâcher : "Si on veut finir le Championnat en roue libre, alors on doit continuer avec cet état d'esprit. Si on veut aujourd'hui être le Stade Rennais, avoir une identité forte et montrer aux supporters qu'on est investis malgré le fait qu'il n'y ait plus d'objectif à jouer, alors il va falloir changer d'état d'esprit".

"Si certains sont contents de ça, pas moi"

Enfin, il a terminé en rappelant à ses joueurs qu'ils avaient su se faire violence à son arrivée, mais que ce n'était plus le cas maintenant : "Quand on était dans la peur et dans la crainte, il y avait une autre attitude. Aujourd'hui, on est tranquilles parce qu'on pense que ça y est, on est onzièmes et que tout se passe bien pour le Stade Rennais. Si certains sont contents de ça, pas moi. Donc je le dis haut et fort, qu'ils l'entendent, puisque je sais que mes joueurs m'écoutent". Le message a le mérite d'être clair.

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