Olympique-et-Lyonnais
·7 gennaio 2025
Olympique-et-Lyonnais
·7 gennaio 2025
Avant l’an passé, on ne peut pas dire que l’Olympique lyonnais était un grand agitateur du mercato hivernal. Depuis 2015, soit neuf périodes des transferts, il avait recruté 14 joueurs, soit une moyenne de 1,4 par fenêtre hivernale. Mais janvier 2024 a tout changé.
En faisant venir sept nouveaux éléments (Lucas Perri, Adryelson, Orel Mangala, Saïd Benrahma, Malick Fofana et Gift Orban), il était parvenu à enclencher une nouvelle dynamique. Un record dans son histoire. Suffisant pour laisser derrière lui le spectre de la relégation et obtenir sur le fil une place en Ligue Europa. Ce fort investissement, qui a eu des bons et des mauvais côtés, a parfois été décrié par différents acteurs du football français, sous prétexte qu’il "faussait la concurrence" du championnat.
En réalité, comme nous l’avons expliqué plus haut, l’OL n’est que peu coutumier de ces importants mouvements au mois de janvier. Avec 2024, il passe néanmoins au-dessus de la barre des deux recrues de moyenne (2,1), de quoi se classer au cinquième rang des formations les plus actives de la dernière décennie. A égalité avec Marseille, les Rhodaniens sont devancés par Monaco (25), Saint-Etienne (24), Lorient (Ligue 2, 23) et Bordeaux (National 2, 22). Sachant que le PSG, par exemple, ne figure pas dans le tableau des quatorze premières équipes.
On note donc une brutale accélération en 2024, qui devrait, au vu des sanctions infligées par la DNCG, s’arrêter en 2025. Il serait toutefois plus juste de faire remonter cette soudaine activité hivernale à 2022, puisque 13 signatures, sur 21, ont lieu sur les trois derniers mercatos d’hiver. A titre de comparaison, il n’y en avait eu aucune en 2016 et 2019, une seule en 2015 (Maxwel Cornet), 2017 (Memphis Depay) et 2018 (Oumar Solet).