Tchouaméni défend Mbappé : "On en fait trop avec lui" | OneFootball

Aurélien Tchouaméni a pris la défense de son coéquipier en conférence de presse avant le match face à la Belgique.

Aurélien Tchouaméni est l’un des derniers en date à avoir défendu Kylian Mbappé après la vague de critiques suscitée par sa petite incartade d’une soirée en Suède, alors que l'équipe de France affrontait l’Israël ce même soir.

Le milieu de terrain, nommé capitaine des Bleus par intérim, a fermement défendu son coéquipier lors de sa conférence de presse d'avant-match contre la Belgique, balayant l'affaire d'un revers de main et soulignant au passage que la Ligue des Nations n’avait rien d’une compétition exaltante…

"Franchement, je trouve qu'on en fait un peu trop avec lui. Chacun a le droit de penser ce qu'il veut, mais chaque fois que c'est Kylian, ça prend des proportions démesurées. On a parlé avec lui avant le match, après le match, et l'endroit où il l'a suivi n'a pas forcément d'importance, en vérité. Son amour pour l'équipe de France n'est plus à démontrer. Il a envoyé des messages à tous les joueurs pour leur demander comment ça se passait. On a hâte qu'il revienne, tout simplement", a déclaré Tchouameni, qui sera à nouveau capitaine contre la Belgique lundi soir.

Photo Anthony Dibon / Icon Sport

Le joueur du Real Madrid a également évoqué la Ligue des Nations, une compétition qu'il juge peu importante, si l’on en croit ses propos. "Ce n'est pas la compétition du siècle, on ne va pas se le cacher.... ce n'est un secret pour personne, mais c'est une compétition, et sous ce maillot, on se doit de gagner. Je suis heureux d'avoir pu ajouter ce trophée à mon palmarès (en 2021), mais ce n'est pas l'Euro ou la Coupe du Monde…"

Le natif de Rouen s'est également exprimé sur la rivalité avec la Belgique, renforcée par les dernières rencontres, notamment celle du dernier Euro (victoire 1-0 de la France en 8e de finale). "Si on suit la logique, à l’Euro, le stade n'était pas plein de Belges mais ils ont réussi à huer la Marseillaise, alors si c'est demain à Bruxelles, ce sera encore plus fort. Ça fait partie du métier. Ça ne va pas trop changer notre préparation".