Andrej Ilic (LOSC) surnommé « le flop de dernière minute » en Allemagne | OneFootball

Prêté par le LOSC en Allemagne, à l’Union Berlin, Andrej Ilic a déjà une étiquette collée derrière le dos, celle du recrutement réalisé dans la panique lors des dernières heures du mercato estival.

Outre Vincent Burlet, dont le prêt était officialisé au Mans FC au terme du mois d’août, l’ultime départ enregistré par le LOSC n’était autre qu’Andrej Ilic (24 ans), pourtant débarqué six mois plus tôt en provenance du championnat norvégien. Le Serbe, apparu à quatre reprises sous les couleurs lilloises, a été prêté à l’Union Berlin en Bundesliga. Une opération que justifiait Olivier Létang par « des perspectives un peu bouchées devant » lors d’un passage en conférence de presse. Débarqué à la fin du mois d’août dans la cité allemande, la capitale du pays, il n’y a néanmoins pas disputé la moindre rencontre jusqu’ici.

Depuis son arrivée en Allemagne, Andrej Ilic n’a pas été intégré une seule fois au groupe de Bo Svensson, se contentant d’observer ses coéquipiers en tribunes. Cinquième de Bundesliga, l’Union Berlin doit pourtant composer avec de sérieuses carences en attaque, avec seulement six réalisations inscrites, soit le deuxième pire total du championnat. Face à ces difficultés, le média Bild a fait un point sur la situation du club berlinois et n’a pas été tendre avec l’attaquant lillois. Ses journalistes l’ont en effet qualifié de « flop de dernière minute » dans ses colonnes, soit une sorte de panic buy (terme souvent évoqué dans l’Hexagone).

La tendance serait à l’achat d’un renfort offensif au cours de l’hiver car « toute autre mesure serait de la négligence » appuie le média allemand, qui affirme que l’Union Berlin joue sans véritable avant-centre depuis le début de la saison. La formation berlinoise disputait un match amical face au Pogon Szczecin (Pologne) ce jeudi, match durant lequel le Serbe a joué 45 minutes en deuxième période. Son club s’est d’ailleurs incliné (1-3) avec deux buts concédés lors de ce second acte. Sur les réseaux sociaux, les observateurs commencent à s’impatienter le concernant quand les supporters de Vålerenga, dont il était pensionnaire en Norvège, se mettent déjà à l’imaginer de retour sous leurs couleurs.