Real France
·15 de novembro de 2024
Real France
·15 de novembro de 2024
L'ancien défenseur central de l'Atlético de Madrid est dans les petits papiers du Real Madrid pour le mercato d'hiver.
Mario Hermoso, joueur formé au Real Madrid et qui a fait les beaux jours de l'Atlético de Madrid entre 2019 et 2024 (174 matchs et 10 buts), possède un profil polyvalent (défenseur central et latéral gauche) qui intéresse le club merengue. Dans le quête d'un nouveau défenseur central lors du marché des transferts hivernal, le Real Madrid pourrait se tourner vers l'international espagnol (5 sélections) qui évolue aujourd'hui à l'AS Roma en Italie. Interrogé par le quotidien AS, Mario Hermoso a parlé de ses adieux à l'Atleti, de sa relation avec Diego Simeone et de l'intérêt du Real Madrid.
Vous profitez des jours de congé pour rendre visite à votre famille à Madrid. Est-ce qu'il est très dur de ne pas être avec eux à Rome ?
C'est le plus dur. Changer de pays, changer de coutumes et aussi ne pas avoir sa famille à proximité. Je vis toujours dans un hôtel en attendant de trouver une maison et de pouvoir être ensemble à nouveau.
Est-ce plus difficile que de s'adapter à l'équipe ?
Tout à fait. Dans l'équipe, malgré les changements d'entraîneur, il y a une très bonne ambiance, même si nous ne trouvons pas encore de continuité dans les résultats, je me suis personnellement adapté rapidement. Et il y a notamment Angeliño, un compatriote, et les Argentins comme Dybala qui parlent aussi espagnols.
Vous avez passé cinq ans à l'Atleti sans changer d'entraîneur. Comment avez-vous vécu les deux changements (De Rossi et Juric avec l'arrivée maintenant de Ranieri) en si peu de temps ?
Ce n'est pas facile, sincèrement. Je n'étais pas habitué à ces changements, mais le football est comme ça. Nous trouverons bientôt une continuité positive dans les résultats, je crois, et nous retournerons la situation.
La Roma joue avec une défense à cinq. C'est un schéma que vous connaissez bien...
Bien sûr, je joue depuis de nombreuses années dans cette position de troisième défenseur central, bien que je n'aie aucun problème à jouer dans une défense à quatre en tant que central ou latéral également.
Vous avez passé cinq belles années à l'Atleti, comment était le départ ? Simeone a été entendu à plusieurs reprises disant du bien de vous. En fait, on vous a vu ensemble à la plage cet été.
J'ai toujours eu une relation formidable avec Simeone, tant sur le plan personnel que professionnel. La sortie est facile à expliquer : nous ne sommes pas parvenus à un accord et avons décidé de séparer nos chemins.
Mais on a beaucoup entendu parler de prolongation…
C'est que ce n'était pas facile de prendre la décision, et encore moins quand tu es dans un club que tu affectionnes. J'ai beaucoup d'amis là-bas et je reste en contact avec eux.
Assistez-vous toujours aux matchs de la Liga depuis l'Italie ?
Bien sûr ! (rires) Je la vois quand je peux mais je regarde aussi la Premier League et la Serie A.
Trois autres cas de blessures graves au genou ont été signalés cette semaine, s'ajoutant à ceux des footballeurs comme Rodri ou Carvajal notamment. Comment les joueurs vivent-ils ces situations ?
Avec beaucoup de peine. Voir les joueurs se blesser encore est très douloureux. En tant que joueur, vous savez ce que tout cela implique. Le temps de récupération. La souffrance de la famille. L'incertitude sur votre retour. C'est très dur...
Quelle est la solution ?
Je ne sais pas, mais je l'ai déjà dit lors de plusieurs conférences de presse. Parfois, tu n'as pas le temps d'être avec la famille. Il est incompréhensible qu'il y ait de plus en plus de matchs et de moins en moins de temps de pause. Les institutions du football doivent parvenir à un accord parce que ça ne peut plus durer. Les supporters vont au stade voir un spectacle et il y a des matchs où nous jouons avec beaucoup de fatigue physique et mentale et sans un repos suffisant. Pour l'instant, aucun d'entre nous ne s'est révolté, mais si la situation continue, qui sait...
L'un des blessés est Militao, défenseur du Real Madrid. Savez-vous que votre nom est dans les petits papiers du Real si le club merengue se rend sur marché des transferts ?
Oui, oui. Je l'ai lu. Beaucoup d'amis me l'ont annoncé. Cela s'est produit sur plusieurs mercatos. Chaque fois que les médias te mettent en relation avec de grandes équipes, c'est un honneur.
Un Real Madrid où il semble toujours qu'il y ait un débat : miser sur la Cantera ou sur les stars mondiales.
C'est ce qui m'est arrivé. Je n'ai pas pu avoir de continuité dans la première équipe avec le Real, mais cela m'a permis d'aller à Espanyol et je suis très fier de mon passage à Barcelone. J'ai donné tout ce que j'avais. J'aurai toujours un grand souvenir de mon passage là-bas et je me suis senti très aimé. Au Real Madrid, il y a des jeunes qui ont un grand potentiel. J'espère qu'ils saisiront l'occasion si elle se présente.
Fermez-vous la porte à un possible retour en Espagne ?
J'ai 29 ans, la plus grande partie de ma carrière a été en Espagne, j'aime le football de la Liga et être dans votre pays rend tout plus simple. Je ne peux pas fermer la porte à un retour en Espagne.