Le Journal du Real
·29 de maio de 2025
Le Real Madrid désigné comme le club le plus valorisé au monde

Le Journal du Real
·29 de maio de 2025
Selon le rapport de Football Benchmark Group, le Real Madrid conserve pour la deuxième année consécutive la première place du classement des clubs les plus valorisés au monde, avec une estimation à 6,278 milliards d’euros. Loin derrière, Manchester City et Manchester United franchissent pour la première fois la barre des 5 milliards, mais restent à plus d’un milliard d’écart du leader espagnol.
Selon Marca, cette domination financière ne se limite pas à la valorisation. Le Real Madrid mène également en matière de revenus d’exploitation (1,065 milliard d’euros) et reste le seul club à afficher un bénéfice net cumulé positif sur les dix dernières années. Une performance rare dans un contexte de crise sanitaire, d’inflation et de déséquilibres structurels dans le football européen.
Le nouveau Santiago Bernabéu a fortement contribué à ces résultats, avec des recettes de jour de match atteignant 251 millions d’euros, quasiment doublées par rapport aux années précédentes. Une démonstration de force sur et en dehors du terrain, renforcée par les succès récents en Liga et en Ligue des champions.
Derrière, le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid affichent des chiffres élevés, mais des trajectoires plus risquées. Le Barça, valorisé à 4,459 milliards d’euros, souffre d’un déséquilibre financier important, malgré une réduction de sa masse salariale. L’Atlético, en forte croissance (+217 % depuis 2016), reste cependant déficitaire sur la décennie.
La véritable révélation du rapport est la Real Sociedad. Avec une valorisation de 529 millions d’euros (+35 %), le club basque se distingue par sa gestion rigoureuse et son modèle de durabilité : centre de formation performant, bénéfices constants, et excédent net sur le marché des transferts. À l’inverse, le Séville FC chute de neuf places, plombé par une gestion financière en recul.
Le Real Betis, de son côté, fait son entrée remarquée dans le top 32 grâce à une stratégie mesurée et un solde de transferts positif, preuve que la croissance n’est pas réservée aux géants.
À l’échelle européenne, l’Angleterre continue d’imposer sa domination, avec six clubs dans le top 10. L’Italie, en revanche, recule fortement, aucun de ses clubs ne figurant parmi les dix premiers.
Dans cet écosystème de plus en plus polarisé entre dépensiers et clubs formateurs, le Real Madrid incarne l’équilibre parfait entre performance sportive, solidité financière et stratégie durable. Un modèle rare, à l’heure où le football devient autant un jeu qu’un actif financier.
Manon Lafeac