SportsEye
·16 de maio de 2025
L’erreur Anderlecht qui a tout changé pour Bruges...

SportsEye
·16 de maio de 2025
Hans Vanaken aurait pu porter le maillot d’Anderlecht, mais l’histoire en a décidé autrement. L’international belge, aujourd’hui pilier du Club Bruges, reste l’incarnation d’un talent sous-estimé que le Sporting n’a jamais vraiment tenté d’attirer. À l’époque où Vanaken évoluait à Lokeren, les grands clubs du pays hésitaient à miser sur lui, pointant notamment un manque de vitesse et d'impact physique.
Willy Reynders, alors directeur sportif de Lokeren, revient avec recul sur ces années d’attentisme. “Les grands clubs trouvaient Hans un peu trop lent, trop mou. Je n’ai jamais compris ça”, explique-t-il, rappelant à quel point l’intelligence de jeu du milieu dépassait largement les standards traditionnels de Jupiler Pro League. Reynders voyait plutôt un joueur capable d’anticiper et d’exécuter à la perfection : “Vanaken est rapide sur le terrain, il fait toujours exactement ce qu’il a en tête.”
Malgré des discussions fréquentes entre Lokeren et le clan Vanaken — père, agent, joueur — le Sporting n’a jamais osé aller au bout d’une démarche concrète. “Anderlecht n’a jamais osé se lancer à fond à l’époque”, regrette Reynders. Cette hésitation contraste fortement avec l’ambition affichée par le Club Bruges, qui a su flairer l’opportunité au bon moment. Bruges a franchi le pas, et la suite a donné raison à ce choix : Vanaken a construit une carrière exemplaire chez les Blauw en Zwart, multipliant les titres et accumulant les distinctions individuelles.
Ce transfert s’est aussi révélé gagnant pour Lokeren : des bonus liés à l’évolution de Vanaken ont permis au club d’amortir le départ de son meneur de jeu, notamment lorsqu’il a rejoint les Diables Rouges. “Il a fait le bon choix”, admet Reynders, lucide devant la trajectoire finalement prise par son ancien joueur.
Aujourd'hui, Hans Vanaken est respecté pour sa régularité, son calme et une élégance qui ont balayé les anciens doutes. Pour Anderlecht, cette opportunité manquée illustre le prix parfois élevé du manque d’audace au moment de miser sur des talents locaux. Le dossier Vanaken reste l’un de ces “et si…” qui accompagnent inévitablement la politique de recrutement du RSCA.
Source : Walfoot