Polémique à Nantes, Mostafa Mohamed boycotte encore la journée contre l’homophobie ! | OneFootball

Pour la troisième année d'affilée, la polémique secoue le FC Nantes puisque Mostafa Mohamed semble avoir encore décidé de boycotter la journée dédiée à la lutte contre l'homophobie.

L’affaire secoue une nouvelle fois le FC Nantes et ne va pas manquer de créer la polémique. Selon RMC Sport et Ouest France, pour la troisième année consécutive, l’attaquant égyptien Mostafa Mohamed refuse de participer à une rencontre de Ligue 1 organisée dans le cadre de la journée de lutte contre l’homophobie. Le match opposant Nantes à Montpellier, prévu ce samedi, se fera donc sans lui.

Officiellement, le club évoque des « soucis musculaires » et des soins en cours. L’entraîneur des Canaris, Antoine Kombouaré, a affirmé en conférence de presse que son joueur ne s’est pas entraîné cette semaine et qu’il était incertain pour le match. Pourtant, ce scénario rappelle étrangement les deux précédentes éditions de cette journée symbolique, où l’attaquant avait déjà décliné sa participation, invoquant des convictions religieuses.

Troisième boycott d'affilée pour Mohamed

En 2023, Mostafa Mohamed avait refusé de jouer à Toulouse lors de la même campagne, ce qui lui avait valu une amende infligée par son club, dans l’impossibilité de le remplacer à la dernière minute. Rebelote en 2024, avec un boycott du dernier match à Monaco. Cette répétition alimente l’idée d’un refus assumé et récurrent, masqué cette fois encore par des raisons médicales difficiles à vérifier.

La Ligue de football professionnelle (LFP), bien consciente des polémiques passées, avait pourtant allégé son dispositif pour cette journée. Fini les numéros arc-en-ciel dans le dos, jugés trop visibles par certains joueurs : désormais, seuls deux badges figurent sur les maillots – le logo de la Ligue en couleurs LGBT+ et le mot « homophobie » barré en rouge. Mais cela ne semble pas suffisant à apaiser les tensions ou convaincre certains joueurs de participer.

La position de Mohamed n’est pas isolée : l’an dernier, d’autres comme Mohamed Camara (Monaco) ou Nabil Bentaleb (Lille) avaient également contourné les dispositifs en place. Antoine Kombouaré, lui, se veut pragmatique : « C’est un match vital pour l’avenir du club. J’irai avec des joueurs concernés », a-t-il déclaré, reléguant la polémique au second plan.

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