le11
·25 ottobre 2024
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·25 ottobre 2024
Fautif malheureux sur l’ouverture du score de l’Atlético de Madrid mercredi (1-3), avant d’être sorti à la pause, Ousmane Touré n’en conserve pas moins la confiance de Bruno Genesio et du groupe du LOSC après une première très délicate.
À Madrid, Ousmane Touré a vécu un baptême du feu, et il s’est quelque peu brûlé les ailes. Titularisé contre toute attente après seulement quinze petites minutes de jeu contre Fenerbahçe avec l’équipe première du LOSC, le jeune défenseur de 19 ans ne tardait pas à confirmer les doutes logiques quant à son inexpérience à de telles hauteurs, et offrait sur un plateau d’argent un face-à-face transformé par Julian Alvarez après une passe en retrait manquée pour Lucas Chevalier (1-0, 8′).
« J’étais un peu peiné de ce qu’on a pu écrire sur le jeune Ousmane Touré », déplorait ce vendredi Bruno Genesio, qui a tenu à amener le dossier sur la table lui-même, avant d’assumer et de nuancer : « La responsabilité du but, ce n’est pas lui qui la porte, c’est moi. C’est moi qui l’ai fait débuté. Je lui ai dit à la mi-temps lorsque je l’ai sorti, mais j’étais content de sa réaction après une petite période de flottement à la suite de son erreur. Il s’est remis dans le match et ne s’est pas caché. Cela montre une caractéristique forte pour le haut niveau. Je vous promets qu’on le reverra bientôt à un très bon niveau ».
Une promesse qui a trouvé un écho chez Benjamin André. Si le capitaine du LOSC ne lui a « rien dit de spécial » de spécial après sa boulette, c’est aussi parce qu’il sait que le garçon « a de grosses qualités ». « Il a aussi senti que tout le groupe était derrière lui, personne ne lui en a tenu rigueur, d’autant plus qu’il y a eu la victoire au bout, ajoute-t-il. On sait tous comment se passe les débuts. Lui a débuté en Ligue des champions, et je n’avais pas son âge quand j’ai débuté. C’est dur, je pense qu’il a souffert psychologiquement. Mais ça va forcément lui servir pour la suite. Dans sa construction en tant que joueur professionnel, c’est mieux que ça lui arrive maintenant que plus tard. »
S’il ne devrait pas être relancé dès le déplacement à Lens, samedi, l’international U20 français pourrait peu à peu s’installer dans la rotation, en profitant notamment de la blessure longue durée de Tiago Santos pour faire parler sa polyvalence (défenseur central et latéral droit). Et ainsi disposer de nouvelles occasions pour se montrer, cette fois sans brûler les étapes.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport